GIAN MARINO

Né en 1982 dans les environs de Versailles d’un père sicilien et d’une mère française, Gian Marino se passionne dès l’enfance pour la sculpture. Près de sa maison il y a le château de Grignon, où il aime s’échapper quand personne ne l’occupe plus. Dans ses galeries de bustes et ses reliefs anciens, Gian rêve aux tailleurs de pierres et aux sculpteurs antiques ; il se fait la promesse qu’un jour, il en fera lui aussi partie.

Gian Marino aime la matière, le bois, la pierre, le béton. Il taille, sculpte et moule une oeuvre brute, à vif. Au cœur de son travail, il y a le désir d’évasion. Echapper à une enfance parfois solitaire, à une vie d’adulte sinueuse, puis s’inscrire dans la lignée de ces grands sculpteurs qu’il aime tant. Parmi eux, Christophe Charbonnel qu’il admire plus que tout. Si l’œuvre de Gian Marino n’est encore qu’à son aube, il porte déjà l’héritage des maîtres anciens dont il est l’un des derniers à conserver, dans son atelier, les techniques ancestrales.